Ces dernières années, la voiture avec chauffeur a vu son attrait augmenter d’une manière importante. Cela est dû notamment aux nombreux avantages apportés par sa règlementation. Ci-après des détails à connaître sur cette dernière.

Dispositions relatives à l’exploitant et au conducteur

Pour exercer dans la location de voiture avec chauffeur, il faut demander une immatriculation auprès d’ATOUT France. Celle-ci devra être renouvelée tous les 3 ans.
Le conducteur est appelé, dans ce secteur, chauffeur de direction ou chauffeur de maître.

Il doit disposer d’une carte professionnelle attribuée par la préfecture ou par le préfet de police de sa circonscription. Cette carte prouve qu’il remplit les conditions suivantes : titulaire d’un permis B, aptitude physique à travailler dans le secteur, détention d’un diplôme prévention et secours civique niveau 1 et inexistence de condamnation à son égard inscrite dans son casier judiciaire.

À noter qu’il est interdit à tous les acteurs de la location de voiture avec chauffeur de recruter une personne ayant moins d’un an d’expérience. Par ailleurs, tout conducteur de ce domaine doit faire preuve de courtoisie et devra généralement être costumé, contrairement à celui d’une moto taxi.

Dispositions relatives au véhicule, à la réservation et au tarif

Un service de location de voiture avec chauffeur ne doit proposer que des véhicules haut de gamme dotés de 4 à 9 places. Ceux-ci doivent d’ailleurs avoir 6 ans de mise en circulation, 4 portes, 4,5 mètres d’envergure, une largeur de 1,70 m au minimum et une vignette autocollante indiquant le numéro d’immatriculation du service apposée sur son pare-brise.

Des options lui attribuant la qualification haut de gamme doivent également être proposées, pour ne citer que l’accès Internet sans fil et les boissons, des options dont on ne peut profiter à bord d’un taxi moto.

Pour la réservation, il est possible de se rendre directement auprès du bureau du service ou sur des sites dédiés. La fixation du tarif est libre, le secteur relevant de la libre concurrence.